Nadine Kohn-Fiszel
Artiste plasticienne
ZINC
BOIS ET FER
Voir tout1981-1987
Le papier se mêle au fer et au bois. Le plâtre, parfois, renforce les masses qui doivent cependant ne pas empêcher la lumière de traverser et de jouer sur les surfaces.
Dessins, principalement au crayon et à l’encre.
REFLET ET TRANSPARENCE
Recherche, sur la lumière intérieure particulière à chaque oeuvre, mais aussi sur la création, par l'évidement et les jeux de réflexion, de la lumière et des ses traversées sur des matériaux plus ou moins transparents.
A DESSEIN
1996-1998
Dessins réalisés sur un même papier épais Lanaquarelle de même format, 55 x 76 cm.
Encre de Chine, crayon et fusain, quelques collages.
Dans cette suite numérotées Les dessins se répondent et les formes carrées s'ouvrent vers des formes ovoÏdes, puis se referment et progressivement s'effacent.
Pour cette série, j'ai utilisé principalement des morceaux de zinc
faisant partie de l'installation "Ma River", de retour dans mon atelier.
Ces morceaux retravaillés sculpturalement, ou , et , picturalement
et de différentes tailles, constituent accolés
des sortes de barricades.
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Texte critique
Nicole Gdalias
Le dessein de Nadine Kohn-Fiszel a-t—il été celui du dépouillement propre à l’étayement de l’être ?
Les traces -à peine tracées— au crayon sec, à l’encre pure ou diluée suggèrent,
plus qu’elles ne marquent
le mouvement, le geste surgi après l’ascèse du "wou wei"...
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De la platitude du trait ou de la courbe lancés sans autorisation de repentir, elle parvient avec son collage de papier de riz, bis sur blanc, plaqué ou froissé, en dialogue avec l’écriture forte ou légère, ronde ou verticale, à renouer, avec la troisième dimension qui a accompagné ses débuts de sculpteur.
Parti de la discipline, de la contrainte a soi donnée, le travail de Nadine Kohn-Fiszel appelle le regard voyant, a une posture de méditation réceptive.
Le presque rien remplit l’intériorité du regardant et le met dans l’écho d’un chemin initié par l’artiste.
Il ouvre la voie du soi à soi, du soi à l’autre.
Texte critique
Olivier B.